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Campagne Bové 2007 1er Avril 2007


ECHOS DE CAMPAGNE N°8


1er Avril - Ras le bol de subir - je vote José Bové (J. Perreux)
30 mars - Chômage et précarité : des tricheurs nous gouvernent. (J. Bové)
30 mars - Rencontre avec Nicolas Hulot.
29 mars - L'unité des forces de la gauche anti-libérale fonde ma candidature. (J. Bové)
29 mars - La pétition de soutien à Valérie Boukobza, directrice de l'école Rampal
28 mars - Bové dénonce les "instruments de répression" créés par le ministre Sarkozy (AFP)
28 mars - Nous avons un nom à coucher dehors (collectif)
27 mars - soutien aux douze militants de l'organisation écologique Greenpeace (J. Bové)
27 mars - Contre la chasse aux enfants, soutien à la grève des enseignants (J. Bové)
27 mars - Incidents à la gare du Nord : le résultat d'une politique sécuritaire menée depuis dix ans (J. Bové)



RAS-LE-BOL DE SUBIR ! RAS-LE-BOL DES POLITIQUES LIBERALES ! JE VOTE JOSE BOVE

(J. Perreux - 1er avril)

Le vote pour José Bové :

C'est le seul vote pour construire une force de gauche antilibérale, unitaire, rassemblée enfin !

Oui une alternative est possible pour refuser un système fondé sur le profit. Le monde est en marche contre l'écrasement du plus grand nombre par une minorité possédante.

Nous voulons une société qui fasse progresser les droits individuels et consolide les droits collectifs, les services publics, tous les biens communs, qui combatte les nuisances, ne mette plus en péril la vie des humains, protège la planète et les espèces qui l'habitent.

C'est le vote qui fait entrer les colères dans les urnes. Le rassemblement pour agir dans toutes les mobilisations pour combattre et battre la droite, au premier comme au second tour, et dans toutes les luttes à venir. C'est le vote qui permet de battre la droite sans sombrer de nouveau dans une gauche plurielle dominée par le social libéralisme.

Notre volonté, ce n'est pas l'alternance, c'est une alternative. AVEC NOUS, POUR VOUS, VOTEZ JOSE BOVE !

Les meetings continuent : une quinzaine dans la semaine avant le 31. De nouveau une quinzaine entre le 1er et le 6 avril. Un million de tracts à envoyer en deux jours. Il est au retirage. Soutenons, développons la souscription ! Le soutien à la campagne est l'affaire de toutes et tous pendant les 25 jours qui restent.



CHOMAGE ET PRECARITE : DES TRICHEURS NOUS GOUVERNENT

(J. Bové , le 30 mars)



De qui se moquent les ministres Borloo et Larcher, tous deux soutiens affichés de Sarkozy ?

La baisse du chômage triomphalement annoncée est un écran de fumée pré-électoral. Pour preuve :
- Il y a toujours 4,5 millions d'inscrits à l'ANPE ;
- La publication des chiffres statistiquement les plus justes a été étrangement repoussée après les résultats de la présidentielle parce qu'ils s'avèrent déjà être un cinglant démenti aux chiffres du ministère ;
- Les radiations administratives explosent (+ 39 % entre 2004 et 2006) ;
- Notre pays compte 1300 000 RMIstes, en hausse constante depuis de nombreuses années, compte tenu des restrictions de l'indemnisation chômage.

L'emploi ne s'améliore pas et la précarité explose : la dernière note du collectif « Les Autres Chiffres Du Chômage » (ACDC, réunissant économistes, statisticiens et syndicalistes) montre que 14 millions de personnes sont touchées par le chômage total ou l'emploi inadéquat (selon le BIT), soit 51% de la population active !

Seule une gauche de transformation sociale peut inverser le cours de cette spirale infernale en éradiquant le chômage et en sécurisant les parcours professionnels tout au long de la vie des travailleurs. Il n'y aucune autre fatalité que celle entrenue par les tricheurs, copains des patrons du CAC 40.



Rencontre avec Nicolas Hulot

(J. Bové, le 30 mars)



Nous avons décidé Nicolas Hulot et moi-même de nous rencontrer ce vendredi 30 mars 2007.

Tous deux, nous avons été confrontés aux dégâts créés par la marchandisation de la planète au cours de nos nombreux déplacements à travers le monde. Tous deux nous avons pu constater la gravité de la crise écologique et les conséquences directes sur la vie de centaines de millions d'habitants de notre planète. L'eau, la terre, les forêts, les océans, la biodiversité sont menacés de destruction. Les biens communs de l'humanité sont en péril. Pour ma part, je fais le diagnostic que dans leur folle course au profit, les politiques de l'OMC, du FMI et des firmes transnationales compromettent l'avenir de notre planète.

Ce sont dans les pays les plus pauvres de la planète, mais aussi dans les zones les plus défavorisées de notre pays que s'accumulent injustices sociales et environnementales.

C'est pourquoi l'écologie n'est pas compatible avec le laisser faire libéral. C'est pourquoi, nous faisons tous deux le constat que ce n'est pas une série de mesures techniques qui enrayera cette crise, mais bien la remise en cause de l'actuel modèle de développement fondée sur la croissance et le productivisme.

Nous avons déjà tous deux proposé quatre moratoires, l'un sur les OGM, les autres sur les projets autoroutiers, les incinérateurs et l'EPR pour agir immédiatement. Mais il faut aller plus loin. Nous rechercherons ensemble les réformes structurelles et les moyens adéquats à mettre en ouvre. Elles concernent la fiscalité écologique, une nouvelle politique de l'énergie fondée sur la sortie du tout pétrole et du tout nucléaire, le refus de la brevetabilité du vivant et des OGM, l'accès à l'eau pour tous et la garantie de sa qualité.



L'environnement revient en force dans la campagne présidentielle (Nouvel obs. , le 30 mars)

Alors que José Bové souligne ses convergences de vue avec Nicolas Hulot, Nicolas Sarkozy réaffirme son intention d'appliquer le Pacte écologique. Ségolène Royal, Olivier Besancenot et François Bayrou sont en hausse dans le classement d'Alliance pour la planète.

L'écologiste Nicolas Hulot et le candidat altermondialiste à la présidentielle José Bové ont souligné, vendredi 30 mars, à Saint-Malo "leurs combats en commun" pour l'environnement tout en reconnaissant des différences d'approche.

"L'un ne va pas remplacer l'autre mais on a tous les deux des combats en commun et ce sont ces combats qu'on veut mettre en avant", a déclaré José Bové, évoquant notamment leur volonté d'un moratoire sur les OGM ou sur la construction du réacteur nucléaire de troisième génération (EPR). Les deux hommes se sont entretenus pendant trois quarts d'heure dans un hôtel de Saint-Malo, à l'invitation de Nicolas Hulot, avant de s'exprimer devant des journalistes. "C'est en ami que j'ai accepté cette invitation", a déclaré José Bové.

"On n'est pas copié-collé sur tout. On n'a pas la même culture mais on se retrouve sur l'essentiel, sur le fait que de toute façon la logique économique du monde aujourd'hui n'est pas tenable dans un monde fermé", a déclaré Nicolas Hulot, qui n'a pas apporté son soutien au leader altermondialiste, conformément à sa promesse de ne soutenir aucun candidat à la présidentielle.

Engagements
Nicolas Hulot a profité de la rencontre pour transmettre son "pacte écologique" à José Bové, qui ne l'avait pas signé en janvier car il n'était pas encore candidat.

"Il n'y a jamais eu autant d'engagement des différents candidats sur l'enjeu écologique et climatique. Est-ce que ces engagements seront tenus? Seul l'avenir le dira", a déclaré Nicolas Hulot.

Il organise des rassemblements le 1er avril. D'abord au Zenith, aux côtés d'Hubert Reeves, Edgard Morin et Charles Aznavour, qui lui dédie une chanson sur son dernier album. Puis au Trocadéro, face à la tour Eiffel.



L'unité des forces de la gauche anti-libérale fonde ma candidature.

(J. Bové, le 29 mars)



Je me félicite qu'Olivier Besancenot redécouvre les vertus de l'unité des forces anti-libérales. Il n'est jamais trop tard pour bien faire. Mais quand même, quel dommage que le dirigeant de la LCR, rejoint par Marie-George Buffet, n'ait pas jugé utile de construire cette "opposition politique crédible" pour la campagne présidentielle et ait préféré faire cavalier seul imité en cela par la candidate du PCF.

Chacun sait qu'une des raisons de ma candidature est de faire entendre, pendant cette campagne, la nécessité de l'unité des forces de gauche anti-libérales, politiques et sociales et que les comités qui soutiennent cette candidature collective réunissent, entre autres, des milliers de citoyens, des militants unitaires de la LCR, du PC, des Verts et des mouvements altermondialistes et écologistes.

Je ne vois d'ailleurs pas pourquoi la proposition unitaire lancée par le candidat de la LCR devrait se limiter au seul cas de victoire de la "gauche molle". Si la droite gagne, pourquoi n'y aurait-il pas besoin de l'unité d'une vraie opposition de gauche?

Je reste toujours disponible pour construire cette unité tellement indispensable et particulièrement pour les législatives pour lesquelles des accords pour des candidatures unitaires de la gauche anti-libérale crédibiliseraient l'appel du dirigeant de la LCR.



La pétition de soutien à Valérie Boukobza, directrice de l'école Rampal

(29 mars)


Ci dessous, un lien pour signer la pétition de soutien à Valérie Boukobza, directrice de l'école Rampal, mise en garde à vue vendredi dernier à Paris pour avoir tenté de s'interposer entre les gazs lacrymogènes et les enfants et les parents d'élèves venus les chercher à la sortie de l'école. Elle n'a à ce jour reçu aucun soutien de la hiérarchie et encourt des sanctions alors même que sa responsabilité était de protéger les enfants scolarisés dans son école.

cette pétition est disponible en format pdf pour impression papier.

http://www.educationsansfrontieres.org/spip.php?article5185



Bové dénonce les "instruments de répression" créés par le ministre Sarkozy

(AFP, 28 mars)



José Bové, en meeting électoral mercredi à Revel, a réagi aux incidents de mardi à la gare du Nord, à Paris, en dénonçant "le ministre de l'Intérieur aujourd'hui candidat Sarkozy (qui) a créé des instruments de répressions parfaitement inacceptables".

Fustigeant devant quelque 800 personnes une politique "qui a monté la population contre la police depuis cinq ans", le candidat altermondialiste a souhaité "sortir de la logique sécuritaire imposée par Sarkozy (...) qui essaie de nous faire le même coup qu'il y a cinq ans pour faire peur aux gens".

Il s'est prononcé pour la suppression des brigades d'intervention comme la Bac, qui agissent comme des sheriffs" et contre "la présence des CRS à toutes les sorties des RER".

La colère des jeunes, "c'est quelque chose qui est en train de péter et si on ne change pas cette logique-là, ça va continuer", a-t-il expliqué. Pour lui, "on crée actuellement une société à deux vitesses, des ghettos pour mettre les pauvres".

José Bové propose notamment pour stopper ce phénomène la gratuité des transports publics, car "un ticket ne représente que 20 % du coût" de chaque déplacement mais grève le budget des plus modestes. "L'insurrection électorale va pouvoir montrer qu'un autre avenir est en marche", a-t-il promis, après avoir passé en revue "les dangers" de la mondialisation à travers les exemples de la privatisation de l'eau, du courrier, du rail, des services.

L'ancien porte-parole de la Confédération Paysanne a rappelé la lutte des paysans du Larzac voisin contre l'extension d'un camp militaire dans les années 1970 au profit de l'installation de jeunes paysans, avant de fustiger encore une fois l'OMC (Organisation mondiale du commerce) "dont le seul but est de casser la souveraineté alimentaire des pays".

"Si les dépenses militaires de tous les pays baissaient de 1 % pendant 10 ans, la somme économisée permettrait de financer l'accès à l'eau et à l'assainissement" de tous ceux qui en sont démunis, a-t-il conclu.



Nous avons un nom à coucher dehors avec un billet de logement

(Premiers signataires : Leila Bachari, Abdel Benassem, Jean Brafman, Rachid Choura, Mathieu Colloghan, Madeleine Colombi-Billaudy, Bernard Dall'aglio, Rosario Elia, Didier Epsztajn, Jean Falco, Mireille Fanon-Mendès France, Pierre-Marie Ganozzi, Farid Ghehioueche, Maud Guenfoud, Mahmoud Kalkoul, Claude Kowal, Juana Marcos, Fernanda Marcos-Christini, Karim Mimouni, Hugo Moreno, Sylvie Rabie, Sophie Repetylo, Miko Saitho, Gabriel Silberstein, Patrick Silberstein, Nicolas Smiltévich, Christian Sunt, Marianne Valkenburg, Yannis Youlountas )



Nous sommes les fils et les filles de ce que Louis-Ferdinand Céline désignait comme « ce grand ramassis de miteux, de chassieux, puceux, transis, qui ont échoué ici poursuivis par la faim, la peste, les tumeurs et le froid, venus vaincus des quatre coins du monde ».

Nos parents et nos grands-parents ont figuré sur l'affiche rouge un jour de 1944 et ont été jetés dans la Seine un jour de 1961. Nous sommes les enfants de ceux que les Papon ont arrêtés, déportés, raflés, ratonnés, internés aux Milles et à Argelès.

Ici, un jour, nos grands-parents et nos parents ont choisi de construire leur avenir et le nôtre. Il n'y a nul usine, chantier ou atelier qui ne soit empreint de leur sueur et de leur sang. Il n'y a nul combat social ou politique auquel ils n'ont été mêlés. Mais l'avenir auquel ils pensaient n'avait rien à voir avec l'apartheid urbain, la chasse au faciès et à l'enfant.

Ce dont ils rêvaient, c'est de liberté, d'égalité et de fraternité.

Ce dont nous avons besoin, nous, citoyens de ce pays, nous, melons, bamboulas, ritals, espingouins, portos, niakoués, polaks, youpins, romanos, métèques et autres racailles, c'est d'un grand ministère de la citoyenneté et de l'égalité.

Ce dont nous avons besoin, c'est de mesures concrètes et précises pour combattre la discrimination et la ségrégation. Nous n'avons, en revanche, besoin ni de vœux pieux ni de commisération. Nous voulons l'égalité et la justice, là, maintenant, tout de suite.

C'est par la mobilisation et l'intervention citoyenne que nous l'obtiendrons. Dans cette bataille, à l'occasion de l'élection présidentielle d'avril 2007, c'est José Bové qui incarne le mieux le trait d'union nécessaire entre l'usine et le bureau, la campagne et la banlieue, l'université et le monde.

Sa candidature nous semble la plus à même de permettre un rassemblement populaire antilibéral de combat pour que change le monde et qu'un autre avenir se dessine. C'est pourquoi c'est notre candidat.



soutien aux douze militants de l'organisation écologique greenpeace

(J. Bové, 27 mars)



J'apporte mon soutien aux douze militants de l'organisation écologique Greenpeace qui ont réussi à inscrire le long de la cheminée de refroidissement de la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire des slogans anti-EPR.

Ils continuent, à cette heure, d'occuper courageusement « leur position ». L'Etat français et EDF, totalement pris au dépourvu, déploient maintenant 30 membres du GIGN et 4 hélicoptères de l'armée pour en découdre avec ces militants pacifiques qui, comme nous le proposons dans notre programme, s'opposent à l'EPR, ce nouveau réacteur nucléaire décidé dans le dos des populations.



Contre la chasse aux enfants, soutien à la grève des enseignants

(J. Bové, le 27 mars)



La chasse sarkozyste aux enfants de parents étrangers est une infamie ! Nous voulons une société où la haine, le racisme, la xénophobie, la chasse aux immigrés soient bannis. Nous ne voulons pas des quotas de l'immigration dite choisie. Nous refusons que la France et l'Europe deviennent une forteresse assiégée.

Nous préférons que notre pays soit choisi comme terre d'accueil. Pour cela, il est temps de régulariser tous les sans-papiers et de donner le droit de vote à tous les citoyens installés dans l'hexagone.

C'est pourquoi j'apporte mon soutien à la grève et à la manifestation, vendredi 30 mars, des enseignants de toutes les écoles de Paris à l'appel de tous les syndicats tant pour protester contre la lâche attitude du rectorat dans l'affaire de la maternelle de la rue Rampal que pour condamner l'action des forces de l'ordre à proximité immédiate des écoles.



Incidents à la gare du Nord : le résultat d'une politique sécuritaire menée depuis dix ans

(J. Bové, le 28 mars)



Les incidents à la gare du Nord sont le résultat d'une politique sécuritaire menée depuis 10 ans.

En effet ceux ci ont débuté à l'occasion d'une interpellation d'un passager qui voyageait sans billets. Il faut savoir que cette pratique est devenue courante depuis l'adoption de la loi du 15 novembre 2001 qui prévoit que toute personne qui aura, de manière habituelle, voyagé dans une voiture sans être munie d'un titre de transport valable sera punie de 6 mois d'emprisonnement. Votée par la majorité socialiste et la droite réunies après le 11 septembre 2001, dans le cadre de la loi sur la sécurité intérieure, ce texte est un bel exemple de pénalisation de la misère...

Il aboutit et conduit les service de police à pratiquer ce type d'interpellation disproportionnée par rapport au fait de pas avoir de ticket de transport valable. Ainsi ce texte et la pratique de l'ancien ministre l'intérieur qui souhaitait une augmentation incessante de la production de la police a conduit a détériorer grandement la confiance que peut ressentir la population vis à vis des forces de l'ordre.....

C'est d'ailleurs en ce sens que manifestaient les syndicalistes policiers de l'UNSA POLICE à Marseille le 27 mars 2007.


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