POUR UN PRINTEMPS DES LUTTES
Sur fond de restructurations et de difficultés croissantes à boucler les
fins de mois,, un peu partout le mécontentement grandit, les mobilisations
pour les salaires se développent. Des grèves et des débrayages touchent
aussi bien le secteur privé que le secteur public.
Au niveau européen, la colère du monde du travail s'est exprimée le 5
avril lors de la manifestation de Ljubljana.
Le mouvement des lycéens et des personnels de l'Education Nationale, prend
une dimension majeure : son extension peut amener la population à rompre
avec une certaine forme d'attentisme.
Les attaques multiples contre toutes les prestations sociales et la
précarisation généralisée sont insupportables.
Nombreux sont les salarié-e-s qui attendent que les mécontentements se
transforment en un mouvement d'ensemble qui mettrait un coup d'arrêt aux
attaques généralisées contre les acquis sociaux.
Chacun-e le sent, beaucoup l'affirment : la seule loi que ce gouvernement
connaisse c'est le rapport de force.
Des dizaines de milliers de militant-e-s des syndicats sont sans conteste
disponibles pour la lutte, mais la faiblesse de l'opposition parlementaire
et le peu d'entrain des confédérations syndicales à appeler ensemble à la
mobilisation contre les attaques gouvernementales favorisent l'émiettement
des ripostes.
La crise alimentaire, les émeutes de la faim qui touchent les pays pauvres
illustrent la barbarie du sytème capitaliste. Dans beaucoup de pays, la
résistance se développe, du Vietrnam à la Roumanie (Dacia).
Travaillant ici, dans les conditions des pays ou la main d'oeuvre est
sous-payée, les sans-papiers relèvent la tête.
Pour construire une alternative, pour refuser l'avenir de travailleurs
précarisés, consommateurs infantilisés, et citoyens passifs que veulent
nous imposer la Droite et le MEDEF, il faudra lier toujours plus
l'écologie, la justice sociale, la démocratie active, et la solidarité
avec les peuples du Sud.
Les Alternatifs
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