UNE CRISE POLITIQUE SALUTAIRE
Si le patronat allemand déplore les difficultés de mise en place de la «
grande coalition » SPD-CDU, si des tensions croissantes se manifestant au
sein du parti social-démocrate, si la question d'un retour aux urnes est
posée, c'est que l'onde de choc des élections au Bundestag, l'échec du
coup de force ultra libéral de Merkel, le succès de la Linkspartei, la
prise d'autonomie de larges secteurs syndicaux vis-à-vis du cours
schroederien, pèsent dans le débat.
La résistance aux « réformes » réactionnaires grandit en Allemagne comme
ailleurs en Europe.
Et c'est une bonne nouvelle.
Jean-Jacques Boislaroussie
haut
|