Communiqué |
4 Février 2008 |
ILS SPECULENT, NOUS LUTT(er)ONS
Le choc boursier de janvier 2008, conséquence de la crise des subprimes,
qui a mis plus d'un million de familles pauvres à la rue aux Etats-Unis,
et des soubresauts du système bancaire, est une très mauvaise nouvelle
pour les idéologues du capitalisme financiarisé
Ce système est placé sous la domination des actionnaires, et conduit a une
répartition de plus en plus inégalitaire des richesses.
Les gains de productivité bénéficient pour l'essentiel à la spéculation,
trop peu aux investissements, les salaires et la réduction du temps de
travail, horizon historique du mouvement ouvrier, passent à la trappe.
Au dogme de l'impossible répartition équitable des richesses au nom de la
concurrence internationale, s'ajoute, de plus en plus, celui de
l'impossible augmentation des salaires.
L'endettement des ménages reste donc, pour le capital, ses experts , ses
journalistes, et ses politiciens, la seule voie permettant de maintenir un
niveau élevé de consommation.
Le rapport Attali enfonce le clou, en prônant une déréglementation
généralisée, sur le terrain social comme sur celui de l'écologie. Il nous
promet l'avenir radieux de la cage à écureuil capitaliste, travailler plus
longtemps et plus tard, consommer idiot pour oublier, et vogue la galère !
Il est temps de construire la riposte face à un pouvoir qui commence à
s'affaiblir. Mettre en cohérence l'objectif de la réduction du temps de
travail, condition majeure d'une démarche autogestionnaire, une
répartition des richesses mettant à la raison les spéculateurs, la mise
hors règne de la marchandise de secteurs vitaux comme la santé et
l'éducation, une convergence des attaques contre le système sur les
terrains de la production et de la consommation.
L'agenda du bloc MEDEF-Droite prévoit de nouvelles attaques contre le
droit du travail et contre le système de retraites par répartition. Le
"tous-ensemble" doit passer de l'incantation au réel.
JJ.Boislaroussie
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