Ces AG sont remises en cause par les ”autonomes” au nom d’une supposée spontanéité révolutionnaire. D’autres voient d’un mauvais oeil l’autogestion du mouvement, qui se passerait des services de leurs bureaucraties syndicales. Entre les deux, la potion magique doit être une rencontre entre élan radical et inventif et organisation efficace du mouvement. Ca passe par des AG véritablement démocratiques, où chacun a la parole, avec une tribune élue et révocable, par des commissions pour réparer actions et bons coups, qui rendent compte de leur travail devant les AG... Par des coordinations nationales au fonctionnement démocratique, où les délégués de chaque fac respectent les mandats de leurs AG et non les directives de leur chapelle syndicale ou politique.


Tous ensemble !

La loi sur l’autonomie n’est qu’un élément du projet de démantèlement du service public. L’université peut être partie-prenante d’un mouvement d’ensemble contre la politique de casse sociale du gouvernement. La mise en place des franchises médicales va fragiliser étudiants pauvres, personnels peu payés et précaires de la fac. Les galères de logement sont toujours plus d’actualité. L’hystérie contre les immigrés touche de plein fouet les étudiants étrangers pour qui chaque année d’étude est un saut d’obstacles entre études, job pour survivre, hébergement impossible et humiliations administratives.


Pour une fac solidaire et écolo

Tous ces projets appellent une réponse claire dans la rue : par la participation aux AG dans nos facs, aux manifs, par la participation aux mobilisations pour les services publics, le soutien au grèves des cheminots, électriciens et gaziers.

Au delà c’est une fac autogestionnaire qu’il faut construire, où les décisions se prennent collectivement,et qui remette en cause la pédagogie autoritaire et ennuyeuse des amphis. Une fac respectueuse des gens qui y travaillent, par un plan de résorption de la précarité. Une fac écolo, où la nourriture bio au RU, les économies d’énergie ou le simple tri sélectif soient enfin à l’ordre du jour. Une fac libérée des oppressions sexistes et racistes, où chacun-e, à tout âge, puisse apprendre gratuitement et collectivement.

Jeunes Alternatifs

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