Crise après crise, ce sont systématiquement les salariés, les précaires et
l'ensemble des couches populaires qui payent la facture !
Aujourd'hui, ceux qui ont organisé le désordre et l'injustice prétendent
moraliser le capitalisme tout en multipliant les cadeaux aux banques et
aux spéculateurs.
Ni Sarkozy, ni l'Union Européenne, ni le patronat n'ont renoncé à ce
qu'ils appellent des réformes mais qui ne sont que déconstruction des
solidarités, desdroits et des acquis sociaux. Les social-démocraties en
France et en Europe avaient capitulé devant le capitalisme financiarisé,
aujourd'hui elles ne présentent aucune alternative et se contentent de
corrections limitées du système.
Nous ne sommes pas prêts à payer la crise financière au prix de la
régression sociale, de la destruction écologique et de la restriction
des libertés.
Dans beaucoup d'entreprises, les salariés luttent le dos au mur contre la
précarisation et les licenciements. La mobilisation se développe pour la
défense des services publics.
Il s'agit aujourd'hui de passer de mobilisations partielles et
défensives à un
mouvement d'ensemble porteur d'alternatives.
- Réduction du temps de travail et redistribution des richesses,
- Mise hors marché de la santé, du logement, de l'éducation et de la
culture,
- Renforcement et démocratisation des services publics,
- Passage à la gestion publique de l'eau, des transports et des biens
collectifs,
- Appropriation sociale du système bancaire sous contrôle populaire,
- Soutien aux coopératives, reprise autogestionnaire des entreprises,
- extension des droits de contrôle des salariés dans les entreprises,
- opposition à la société productiviste entraînant surconsommation,
- politique énergétique basée sur les économies d'énergie, le refus du
nucléaire,
et le développement des énergies renouvelables,
- plan global de développement des transports collectifs publics,
- soutien à l'agriculture paysanne et biologique, aux circuits courts de
distributions,
- droit à la souveraineté alimentaire pour tous les peuples.
Ces mesures ne tomberont pas du ciel, elles nécessitent mobilisation
sociale, unité, auto-organisation des luttes, convergence des forces de
transformation démocratique, sociale et écologique. Les Alternatifs
seront parties prenantes de l'ensemble de ces démarches.
Les Alternatifs
ELECTIONS EUROPEENNES :
POUR DES LISTES UNITAIRES DE LA GAUCHE ANTILIBERALE, DE TRANSFORMATION
SOCIALE ET ECOLOGIQUE.
Nous vivons une situation de crise historique du système dominant, sur
le plan économique et social comme sur le plan écologique.
Cette déstabilisation du système nécessite que les partisans d'une
alternative sociale et politique soient à la hauteur de l'enjeu.
L'échéance électorale européenne doit être l'occasion de porter dans
toute la société un projet alternatif. Pour nous ce projet lie justice
sociale, écologie, féminisme et alternatives économiques.
Pour les Alternatifs, la campagne électorale doit permettre de défendre
la perspective d'un vaste débat démocratique en vue de l'élection d'une
Constituante européenne. Celle-ci serait un outil pour la transformation
démocratique de l'Union.
Le PCF et le LCR/NPA, dans des déclarations récentes, affirment
souhaiter une alliance large.
La sortie annoncée du PS d'un secteur de gauche peut également
contribuer à reconstituer la dynamique de la campagne du NON de gauche
au TCE qui avait rassemblé en 2005, courants et organisations politiques
de gauche et écologistes, comme des dizaines de milliers de citoyennes
et citoyens.
Il faut que se retrouvent notamment ensemble ceux et celles qui ont voté
en 2007 pour Bové, Besancenot et Buffet, et bien au delà, tous ceux et
celles qui veulent un autre monde!
Les Alternatifs agiront pour permettre que se réalise l'unité la plus
large à l'élection européenne comme dans les luttes
Les Alternatifs
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