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Communiqué des Alternatifs le 15 novembre 2003

POUR UNE GAUCHE ALTERNATIVE AUX REGIONALES

L'offensive de la droite contre les acquis sociaux hérités des combats et compromis du siècle passé se poursuit, brutale contre les droits des chômeurs et précaires, prudente, dans la crainte des scrutins de 2004, dans le domaine de la santé. Les lois électorales actuelles favorisent le bipartisme, visent à contraindre les formations politiques émergentes et innovantes au dilemme suivant: se marginaliser ou se soumettre. A gauche, le PS joue et abuse de cette contrainte pour pousser toutes les formations à sa gauche à s'enfermer dans une alliance qu'il domine.

Pour échapper à la logique du bipartisme et d'une alternance aux contenus limités, qui peut faire le jeu de l'extrême-droite, les Alternatifs ont lancé dès le printemps 2003 l'appel «Rassembler pour 2004», appel qui s'adressait aux formations politiques (LCR, Verts, PCF) comme aux collectifs alternatifs et citoyens locaux et régionaux.

Dans plusieurs régions, des dynamiques de rassemblement s'engagent, les Alternatifs y contribuent.

Plus le rassemblement sera large à gauche du PS, plus les gauches alternatives, radicales et écologistes seront en mesure de parler haut. Encore faut-il éviter les impasses que sont le bloc LO-LCR, et la satellisation des Verts et du PCF par le PS. Encore faut-il, aussi, que des dynamiques dépassant les simples accords entre partis s'engagent pour les élections régionales.

Les Alternatifs ne sont pas, par principe, opposés à la participation à des exécutifs pour peu que cette participation permette des avancées dans les domaines de l'égalité, de l'écologie ou de la démocratie locale, ils participent ainsi à la gestion d'un nombre significatif de villes grandes et moyennes.

Mais il est nécessaire d'envisager d'autres cas de figure, notamment une union contre la droite au deuxième tour dans les urnes sans solidarité de gestion pour les élus de la gauche alternative. Ce qui permettrait à la gauche alternative de s'affirmer dans les Conseils régionaux en toute clarté et en lien avec les mobilisations sociales, et, si le rapport de forces le permet -et seulement si il le permet- des accords de toute la gauche pour faire des régions des terrains de la transformation sociale.

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