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résolution de la coordination générale des Alternatifs 15 Décembre 2008

DES LUTTES ET DES ALTERNATIVES !


Le système capitaliste est en faillite alors qu'il nous est présenté comme le seul système viable. des résistances porteuses d'espoir existent d'ores et déjà et des alternatives sont à développer et à construire: par exemple, la reprise d'entreprises par les travailleurs et travailleuses. Cela passe aussi par la lutte contre les réponses autoritaires et la casse des services publics.

EDUCATION : TOUTES ET TOUS ENSEMBLE, C'EST LE MOMENT !


Occupations d'écoles avec les parents et blocages de lycées, effervescence dans les Universités et en particulier les IUT, mouvements de désobéissance civile et mobilisation des enseignants-chercheurs ; les luttes de ces derniers mois contre la destruction de l'Ecole Publique s'accompagnent de nouvelles formes de mobilisation à une échelle inédite.

Les sanctions disciplinaires, la répression, la criminalisation du mouvement, sont inadmissibles.

Bien que les médias se fassent le relais du gouvernement policier, la population refuse largement sa politique de démantèlement du système éducatif.

Les Alternatifs sont partie prenante de ces luttes, dont la convergence est urgente, pour un mouvement d'ensemble contre la politique de Sarkozy-Darcos et pour une transformation autogestionnaire du système éducatif.

Les Alternatifs saluent la mobilisation de la jeunesse de Grèce, sa jonction avec le monde du travail. L'écho de cette mobilisation dans toute l'Europe, à quelques mois du scrutin européen de 2009, est un signe d'espoir.

En France, la mobilisation lycéenne ne doit pas être abandonnée comme au printemps dernier. De plus, son auto-organisation et son unité sont l'école d'une citoyenneté active, condition indispensable du changement de société.

SERVICES PUBLICS LAMINES, SOLIDARITES EN DANGER.

Pendant la crise économique, le démantèlement des services publics se poursuit. Des moyens considérables sont mobilisés pour le sauvetage des banques, victimes de leurs spéculations, mais le pouvoir, au nom d'une idéologie libérale en faillite, accentue la destruction des services publics. Hôpital, Poste (dont le rôle de "banque populaire" est pourtant évident depuis le début de la crise financière), Ecole, transports...Aucun secteur n'est épargné et la mise en oeuvre de la réforme générale des politiques publiques en rajoute une couche. L'éducation populaire et les associations sont menacées d'asphyxie financière.

La bataille pour les services publics est un enjeu de société : concurrence et précarisation contre bien commun et solidarités. Nous nous opposons partout à leur démantèlement, agissons pour la démocratisation :
– de leur accès pour un aménagement équilibré des territoires,
– de leur fonctionnement par l'intervention active des salarié-e-s et usagers.

Des résistances et mobilisations nombreuses, se développent notamment pour le droit à la santé et à l'éducation, comme pour l'appropriation publique de l'eau. La convergence de ces luttes est nécessaire pour mettre en échec le pouvoir et dessiner un autre avenir.

MANIPULER ET REPRIMER.

La crise renforce la caractère autoritaire du pouvoir, manipulations et répression sont au programme. En quelques semaines, le pouvoir a déjoué un "complot terroriste" contre la SNCF, fait intervenir la police dans un collège et un centre de formation d'apprentis du Gers pour traquer de "présumés dealers", fait en sorte qu'un journaliste potentiellement dangereux soit contraint par corps, menacé des enseignants rebelles, fait matraquer des lycéen-ne-s protestataires; poursuivi la traque des sans papiers. Sans oublier, qui en parle, de la pression policière permanente menée à l'égard de la population de quartiers populaires. Il s'agit de tester la tolérance de la population à une politique encore plus répressive et à une société toujours plus autoritaire.

Amalgames, atteintes à la dignité humaine, répression antisyndicale ou contre les associations comme le DAL : il faut intimider, faire taire.

Aucun combat, aucune personne, ne doivent être laissés isolés face à la répression. Les Alternatifs s'inscrivent dans toutes les actions de solidarité. La riposte décisive sera l'élargissement des mobilisation sociales et des solidarités populaires.

ILS FERMENT; AUTOGERONS

Les plans de licenciements, fermetures d'entreprises, mesures de chômage technique se multiplient : pour protéger les actionnaires les travailleurs/ses doivent payer.

C'est ensemble qu'il faut répondre, pour imposer :
– le maintien intégral des salaires et des droits sociaux des salarié-e-s touchés par les licenciements et le chômage partiel.
- le développement du droit de contrôle des salariés et de leurs organisations dans les entreprises.
– des plans alternatifs de reconversion des secteurs en crise.
– la lutte contre toutes les exclusions avec, en particulier, la hausse significative des minima sociaux, l'élaboration d'un revenu détaché de la production

A la CAMIF, chez Beghin-Say, les travailleurs débattent d'une reprise de l'entreprise sous forme coopérative. De telles reprises, leur extension, ouvriraient une nouvelle dynamique sociale et politique, dans les entreprises, les bassins d'emploi, en lien avec les collectivités territoriales.

Cette perspective doit être l'affaire des salarié-e-s, des organisations syndicales, politiques, des associations. les Alternatifs s'y inscrivent. Les atteintes à l'emploi et aux conditions de travail ici ont également des conséquences sur l'ensemble des pays dans une phase de réorganisation du capitalisme à l'échelle mondiale., Pour le Mouvement altermondialiste, l'enjeu aujourd'hui est de faire face à cette nouvelle tentative du capitalisme, et d'imposer un autre modèle de développement.

Les Alternatifs




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