Plusieurs centaines de travailleurs et de travailleuses sans-papiers, avec le soutien d'organisations syndicales, sont en grève et occupent leurs lieux de travail pour obtenir leur régularisation. Certaines régularisations sont déjà acquises par la mobilisation.

Ainsi est mis sur la place publique, par l'action collective, un système qui sévit en région parisienne, notamment dans les secteurs du bâtiment, de la restauration, du nettoyage, comme dans bien d'autres régions, par exemple dans l'agriculture.

Ce système de double peine, l'absence de droits citoyens accentuant la vulnérabilité sociale, s'appuie sur la xénophobie d'Etat pour permettre l'exploitation d'une main d'ouvre précarisée.

Le Sud est ici, avec des centaines de milliers de personnes précarisées dans leur logement, leur emplois, les droits élémentaires à vivre dignement.

Les Alternatifs ne dissocient pas les combats pour la régularisation des sans-papiers de ceux pour l'égalité des droits sociaux pour tous et toutes, étrangers comme français. Le monde du travail, dans son ensemble, a tout à gagner des batailles menées aujourd'hui par les sans papiers.

Les Alternatifs sont pleinement solidaires des actions engagées, dans le respect des décisions collectives des sans papiers en lutte.

Toutes et tous uni-e-s pour l'égalité des droits.

Jean-François Pellissier

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