Après les Alternatifs, l'Association des Communistes Unitaires, les Collectifs Unitaires pour une Alternative au Libéralisme plusieurs composantes écologistes s'engagent dans le processus de Fédération : Ecologie Solidaire, le Mai, récemment Alterekolo (après consultation interne et avis favorable à 70%). Le groupe ADS, solidement implanté en Haute-Vienne est également engagé.

A ce stade la Fédération se définit comme un espace de convergence et d'initiatives ouvert, ce qui correspond en gros aux propositions des communistes unitaires. Le souhait d'une partie des membres de collectifs unitaires (cuals) de la construire sur la base d'adhésions individuelles, en reproduisant dans les faits le modèle des collectifs n'etait pas acceptable par les organisations et courants constitués. De même la démarche des Alternatifs liant constitution de la fédération et construction d'une organisation politique alternative, autogestionnaire écologiste n'a pas fait consensus, les communistes unitaires se situant dans une perspective de recomposition d'ensemble du champ antilibéral.

Une conférence de presse annoncant le lancement de la fédération a eu lieu le 17 décembre (ci-dessous, résumé de l'intervention des Alternatifs), elle a permis l'expression des divers courants et de quelques personnalités. En parallèle, des constructions locales, départementales, régionales s'esquissent, par la rencontre entre des courants et organisations participant à la démarche ou par la création de collectifs militants se réclamant de la fédération. Le moment décisif sera la première réunion nationale des militant-e-s et forces politiques, elle pourrait avoir lieu le 7 février en Ile-de-France et sera couplée à un meeting de lancement.


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Résumé de l'intervention des Alternatifs à la conférence de presse du 17 décembre

La crise du système capitaliste productiviste ouvre la perspective d'une rébellion sociale massive. Les Alternatifs poursuivent donc leur action pour que se constitue, à côté d'autres forces du camp antilibéral (NPA, PG, PCF), une organisation politique alternative, autogestionnaire, féministe, écologiste, utile aux mobilisations et porteuse d’un projet alternatif au système.

L'unité du camp antilibéral est pour nous un axe stratégique : nous y travaillons pour les élections européennes de 2009.

La Fédération est notre troisième axe de travail : elle offre la possibilité d'ouvrir un nouveau champ de coopérations et d 'action politiques et sociales, par la rencontre d'engagement divers, ceux d'individus, de courants politiques, d'organisations comme la nôtre. Rencontre qui renouvelle, à une échelle encore réduite mais significative; la démarche qui avait permis la percée du non de gauche en 2005. Espace de convergence militante, la fédération doit aussi être un lieu d'initiatives politiques, de réponses globales à la crise économique, sociale, écologique, démocratique. Pour et par une diversité féconde.

Jean-Jacques Boislaroussie

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