CONTRE LE PROJET DU MEDEF ET DE LA DROITE... UNE RIPOSTE ALTERNATIVE
Le tract est à votre disposition ici: (format .pdf)
- Citoyens dépossédés de leur choix de société au nom de la toute
puissance de l'économie
- Salariés précarisés et droits sociaux remis en cause au nom des dogmes
libéraux
- Consommateurs infantilisés par la marchandisation de tous les aspects de
la vie
- Moyens d'information toujours plus étroitement contrôlés par les grandes
entreprises...
Tel est le programme, inavouable, du MEDEF et de ses commis politiques de
Droite.
Ce programme s'avance masqué, au nom de la flexibilité, de la
compétitivité, si nécessaire de l'Europe. Le refus de cette politique, de
la société qu'elle prépare, doit être global.
Fédérer les résistances et alternatives, de la réappropriation publique de
l'eau par certaines collectivités territoriales à la reprise par les
salariés d'entreprises liquidées au nom du primat de la finance, en
passant les résistances contre le déménagement libéral des services
publics en milieu rural ou l'invention de modes de consommation
alternatifs.
Dépasser les divisions entre salariés encore protégés, chômeurs et
précaires, entre public et privé, défendre bec et ongles le droit de grève
de celles et ceux qui, comme les cheminots, restent en mesure de peser
dans le combat social.
Agir chaque fois que possible tous ensemble pour faire reculer les projets
du patronat et du gouvernement, y opposer des droits fondamentaux, au
travail, à la santé, à l'éducation, au logement..
Préparer la victoire du non au traité constitutionnel libéral européen par
le plus large rassemblement pour un non de gauche, un non européen, un non
anticapitaliste.
Dévoiler et battre en brèche le projet du MEDEF, travailler à une
alternative.
Tels sont les combats à venir.
une riposte alternative
L ’unité la plus large est nécessaire pour s ’opposer à l ’offensive du MEDEF et du gouvernement et à la destruction
sociale à laquelle elle aboutit.L ’union et l ’action sont indispensables :elles seront efficaces si nous comprenons
bien la logique en œuvre et sommes en mesure d ’apporter des réponses alternatives.
En même temps que la remise en cause de la réduction du temps de travail,s ’avance la casse du Code du tra-
vail et se développe la précarisation du salariat.
Les confédérations syndicales ont alerté sur les conséquences des rapports de Virville et Camdessus,mais un
travail d ’explication en profondeur sur les risques que fait courir leur mise en œuvre n ’a pas été fait.Ce qui nous
menace c ’est une société de la précarité généralisée.
Cette précarisation pèse d ’un poids écrasant sur les capacités d ’action du monde du travail.Le MEDEF a déjà
atteint une partie de son objectif :vider le contrat salarial de son sens en le limitant au paiement du temps de tra-
vail productif.Les «bénéficiaires »du RMA sont les cobayes de cette politique,avec une réduction des droits à la
retraite ou à la Sécurité sociale,un modèle qui pourrait demain toucher une grande partie du monde du travail.
Et les attaques contre les droits des précaires et chômeurs sont un élément-clé du combat d ’ensemble mené par
le MEDEF et la droite contre les droits sociaux.
Quand le patronat dispose d ’une main d ’œuvre corvéable à merci,quand les chômeurs et précaires se comptent
pas millions,l ’action pour l ’augmentation du pouvoir d ’achat s ’en trouve fragilisée.C ‘est particulièrement vrai pour
les jeunes entrant sur le marché de l ’emploi.
Ainsi,le SMIC tend à ne plus être un plancher pour les salaires mais à devenir le salaire de référence dans de
nombreux secteurs et le nombre de «travailleurs pauvres »explose.
Pour donner une base solide à la contre-offensive sociale,les Alternatifs proposent plusieurs priorités
•Défense de la réduction du temps de travail pour pouvoir travailler toutes et tous et vivre mieux.Ce combat a
été depuis plus d ’un siècle celui des salariés,il va continuer
•Lutte contre la hausse des loyers qui affecte en priorité les couches populaires,et désormais une partie des
classes moyennes
•Augmentation des minima sociaux,afin que personne ne vive avec un revenu inférieur au SMIC.C ’est un
moyen essentiel pour desserrer la pression à la baisse des salaires,pas un acte de charité mais un objectif
nécessaire pour toutes et tous.
Jean-Jacques Boislaroussie
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