Communiqué |
27 Novembre 2007 |
IL N'Y AURA PAS DE PAIX SANS JUSTICE
Le drame de Villers-le-Bel et les violences qui ont suivi remettent la
crise des quartiers populaires en pleine lumière.
Deux ans apres la révolte de 2005, rien n'a vraiment changé.
Des choix économiques et politiques sont maintenus, qui précarisent les
individus dans leur logement, leur emploi, voire portent atteinte à leur
personnalité, et détruisent les services publics facteur de cohésion
sociale
En dernière instance, l'argent et la marchandise valeurs suprêmes du
néolibéralisme sont prônés comme le but de toute vie. Ce sont aussi ces
choix qui assignent à résidence les catégories sociales défavorisées.
La première exigence est que toute la lumière soit faite sur les
conditions de la mort des deux adolescents.
Les manipulations dont s'était rendu coupable Nicolas Sarkozy, Ministre de
l'intérieur au moment du drame de Clichy-sous-Bois, ne peuvent être
oubliées.
Le droit de vivre ensemble dans la tranquillité et la solidarité passe par
la priorité à l'éducation et à la prévention, une police et une justice de
proximité, la défense et l'extension des services publics dans les cités
populaires, un cadre de vie respectueux des enfants, femmes et hommes, une
démocratie active par le retour de la politique dans les quartiers
Des choix en opposition totale au règne du chacun pour soi et à la
répression sans fin, donc à la politique de la Droite.
Les Alternatifs
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