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Communiqué des Alternatifs le 29 mai 2003

LES RATES DU "GRAND DEBAT NATIONAL" SUR L'ENERGIE.

Il y avait le problème des retraites, l’avenir de l’école, la décentralisation. Sur ces grandes questions, le gouvernement Raffarin avait montré que son sens du dialogue n’était pas son point fort. Sur la politique énergétique, il vient de connaître un autre fiasco. Le grand débat national engagé en mars vient de s’achever samedi. Il avait été présenté par les grands communicateurs du gouvernement comme « une expérience inédite de démocratie participative ! » Qui en a entendu parler ? Qui y a participé ? Une brochure d’information devait être diffusée largement au public, de nombreux débats étaient prévus à travers le pays. En fait, il n’y a eu que sept colloques et les associations qui y ont participé ont souvent quitté les lieux, exaspérées de voir la tournure que prenaient ces pseudo-débats.

Quoi qu’il en soit, une loi d’orientation va être discutée en septembre. Elle fixera, pour les trente années à venir, les orientations de la politique énergétique française.

Quels moyens avons-nous pour infléchir une politique qui s’appuie essentiellement sur le nucléaire (77% de l’énergie en France et qui tourne le dos aux énergies alternatives ? Comme pour les questions sociales, la seule réponse réside dans une mobilisation citoyenne.

Les Alternatifs 94 se sont déjà engagés dans ce combat. A Annemasse le 30 mai, dans le cadre du contre sommet du G8, les Alternatifs proposent un débat sur le thème : « Energies et transports ». Il faut savoir que 97% des voitures et des camions utilisent des dérivés pétroliers, que 30% des émissions de C02 proviennent des transports routiers. Ces trente dernières années, ces émissions ont doublé dans les pays industrialisés.

Un autre monde est possible, mais il est urgent d’agir.

  Bernard Caron, Commission Ecologie, Développement soutenable et solidaire.

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