LECTURES
Remonter ] agenda : à la une ]
sur le web 2 janvier

Le néolibéralisme à l’assaut du Mali

En 2005, le Mali a été moins affecté par l’invasion acridienne et la faible pluviométrie dans la région. Toutefois, il partage avec le Niger presque les mêmes Indicateurs du développement humain, qui font de lui le 174ème pays sur 177. Ce qui s’explique aussi par le statut commun de pays pauvre très endetté respectant aussi scrupuleusement l’échéancier, autrement dit sans arriérés de paiement. Ainsi, la mauvaise fiche sociale est aussi la conséquence de la politique de l’État malien pendant la phase néocoloniale précédente, l’ayant placé sous la coupe du FMI et de la Banque Mondiale. Une décennie de « démocratie » n’a nullement amélioré la situation sociale héritée de la période dite non-démocratique. Bien au contraire. La succession des gouvernements élus, c’est aussi la continuité de l’État en matière d’Ajustement structurel néolibéral, malgré la différence des rythmes en ce qui concerne aussi bien la privatisation que la libéralisation des marchés et autres préceptes néolibéraux de la Banque Mondiale et du FMI. L’actuelle équipe gouvernante, dirigée par le général Amadou Toumani Touré, semble plus déterminée que la précédente à satisfaire les institutions gestionnaires de la néolibéralisation, malgré des conséquences sociales dramatiques. Ce au profit des investisseurs dits stratégiques qui prennent le contrôle des secteurs les plus rentables de l’économie dite malienne.


Privatisations

C’est en effet dans le cadre de cette néolibéralisation qu’a eu lieu la privatisation de la Régie des... lire la suite : http://www.alternatives.ca


NON A L'INDECENCE DU DAKAR


Une fois encore, le rallye Paris-Dakar rivalise de gaspillage et de spectacle médiatisé pour ce qui est vraiment devenu un jouet de gosse de riches.

Année après année, l'indécence atteint des sommets de scandaleux et d'insupportable.

Alors que le nombre de personnes en situation précaire ne cesse d'augmenter, en France comme partout dans l'Europe minée par le libéralisme, et que les menaces de désordre climatique sont plus fortes que jamais, ce rallye offre l'image d'un gaspillage de ressources énergétiques, dans le seul but de relier le plus vite possible deux points entre lesquels il faudrait plutôt du respect et de l'admiration pour les hommes qui y vivent.

L'autre volet de l'indécence tient à la mise en relation de cette soi-disant « compétition sportive » ( ?) avec les campagnes récentes sur la prévention routière. Comment expliquer aux jeunes (et moins jeunes !) conducteurs que la route nécessite une vitesse modérée, si on leur montre avec envie et grandiloquence qu'ailleurs (sous-entendu : chez les autres, les Africains, les pauvres de la planète) on peut faire ce qu'on veut. Laisser une épave au bord de la route. Traverser des villages tout moteur vrombissant.

Nous sommes tristes de l' « humanité » que nous donnons à voir, au reste du monde, à l'occasion de cet ahurissant jeux de gladiateurs de temps qui se voudraient modernes.

Communiqué de presse, pour les Alternatifs de la Vienne, Bruno Riondet 86@alternatifs.org

haut