Résolutions votées par les Alternatifs
MUNICIPALES 2014
La coordination des Alternatifs, réunie les 16 et 17 février, a défini les premières étapes du calendrier de travail du mouvement en vue des élections Municipales de 2014
Un week-end de travail aura lieu les 6 et 7 avril 2013, afin de débattre de la réforme territoriale et d’élaborer la Charte Municipale des Alternatifs. La coordination des Alternatifs des 25 et 26 mai définira l’orientation politique du mouvement.
Paris le 17 février 2013
Le congrès des Alternatifs de novembre 2012 proposait un processus de convergence pour une gauche alternative s’engageant en 2013 et pouvant aboutir à une organisation commune rouge et verte après la séquence électorale de 2014.
Les Alternatifs se réjouissent que plusieurs courants (C&A, FASE, G.A), membres comme eux du Front de Gauche, se soient prononcés en faveur d’une convergence de gauche alternative. D’autres (GU) sont encore en débats .
Dans une vingtaine de départements, des convergences locales se mettent en place, les configurations politiques sont diverses mais la volonté de rassemblement commune.
Les Alternatifs avaient proposé qu’un collectif de liaison associant, au niveau national, des représentant-e-s de courants politiques qui publient le bulletin de débat "Trait d’Union" et des militant-e-s non organisé-e-s politiquement et partie prenante de l’Appel Médiapart/Collectif Tous ensemble : c’est aujourd’hui chose faite.
Une démarche est engagée, dans la perspective d’un mouvement politique commun pleinement démocratique, plusieurs réunions l’accompagneront en 2013.
Dans le cadre d’une dynamique associant courants et organisations politiques comme militant-e-s des combats écologiques, sociaux, féministes, démocratiques, la vérification des convergences doit être engagée :
Le congrès des Alternatifs, de novembre 2013, sera l’occasion d’un point d’étape du processus vers une organisation de gauche alternative large.
Paris le 17 février 2013
Malgré la répression, la mobilisation ne faiblit pas :
La lutte à Notre Dame des Landes est un point d’ancrage et une référence pour de nombreux combats contre un capitalisme et un modèle de développement destructeurs, un motif d’engagement pour de nombreux jeunes. Elle rejoint d’autres combats contre les grands projets inutiles et imposés.
Le 11 mai 2013, les collectifs de soutien organisent une chaîne
humaine, les Alternatifs participeront à cette action, comme ils seront
présents lors du grand rassemblement des 3 et 4 août.
L’élan est donné : nous garderons Notre Dame des Landes !
Paris le 17 février 2013
Vigilance et mobilisation pour la défense de nos droits démocratiques à manifester et à circuler librement !
« …la crise économique et le chômage, les plans de licenciements, ils sont là, ils grondent depuis des années » a reconnu le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, ajoutant « aujourd’hui on assiste moins à des mouvements sociaux, qu’à des implosions ou explosions sociales ».
Pour lui, ces risques d’explosion sociale, « il faut les comprendre, mais on ne peut pas les admettre. On peut essayer de comprendre les raisons qui poussent des hommes et des femmes au désespoir mais on ne peut pas casser l’outil de travail ».
Vous avez bien lu : « casser l’outil de travail ». Et c’est un ministre d’un gouvernement soi-disant de gauche qui caractérise ainsi les mobilisations syndicales pour la défense de l’emploi !
De Notre Dame des Landes, à Florange, PSA et Goodyear, les syndicalistes, les militant-e-s de tout bord et les citoyen-ne-s refusant de rentrer dans le rang sont devenu-e-s les cibles d’une pression policière et juridique sans équivalent.
A Strasbourg, après que les cars des manifestant-e-s venant de Liège, Luxembourg et Florange aient été fouillé-e-s et plusieurs dizaines de sidérurgistes des entreprises Mitall refoulés, un jeune sidérurgiste belge, touché par un tir de flash-ball, a perdu un œil.
A Rueil, les Goodyear venus manifester pour refuser la fermeture de leur entreprise ont été accueillis par des centaines de CRS.
A Notre Dame des Landes, la présence policière est chaque jour plus insupportable avec contrôles des identités et des véhicules des habitant-e-s à toute heure du jour et de la nuit, intrusion des cars de CRS dans les propriétés privées, et même tentative de bloquer le déroulement d’une manifestation par un contrôle d’identité des participant-e-s !
Nantes n’avait quant à elle jamais connu, dans la durée, une telle présence policière. Le moindre rassemblement, la moindre manifestation syndicale et ce sont des centaines de CRS et de policiers mobilisés, avec le déploiement d’un arsenal démentiel, des rues coupées par des grilles, un arbitraire généralisé qui entrave la liberté de circulation des citoyen-ne-s.
Sous Sarkozy, de telles mesures auraient justement entraîné des protestations de toutes les forces démocratiques. Sous Hollande-Ayrault, la timidité des protestations - pas celles de la droite qui applaudit ni celles des principaux élus PS qui, hélas, appellent et soutiennent publiquement cette déferlante policière mais celles des associations, syndicats et partis de gauche - est aujourd’hui pour le moins très insuffisante.