Dimanche 14 mars 21h : communiqué national des Alternatifs
L’abstention a encore progressé, à une faible participation d’un électorat populaire, que la gauche, dans toutes ses composantes, n’a su convaincre, s’ajoute l’abstention d’une partie d’un électorat de droite désorienté par le sarkozysme. Une crise de légitimité est en train de s’ouvrir à droite, elle peut conduire à une paralysie du pouvoir comme à une fuite en avant antisociale et répressive.
Le vote d’une moitié du corps électoral révèle cependant des tendances fortes :
La gauche de transformation sociale et écologique conserve des positions électorales non négligeable. Les listes Ensemble/Front de Gauche maintiennent les scores réalisés aux élections européennes, le NPA est en recul.
Pour le second tour, les Alternatifs défendent la fusion démocratique des
listes des gauches et d’Europe Ecologie. Dans chaque région ils appellent
à battre la droite, l’enjeu étant à la fois régional et national.
L’affaiblissement politique du pouvoir est une nécessité à la veille
d’affrontements sociaux majeurs.
Les Alternatifs ne cautionneront aucun accord politique passé entre le PS
et le MODEM.
La campagne de la gauche de gauche dans plusieurs régions a manifesté la
capacité de celle ci d’avancer dans la voie de l’unité et de porter des
réponses alternatives communes.
Les Alternatifs s’engagent dans la période qui suivra pour :
Contribuer au rassemblement d’une gauche de combat et d’une écologie
anticapitaliste, porter un projet rouge, vert, féministe, altermondialiste
et autogestionnaire, telles seront les priorités des Alternatifs.
Pour que la défaite de la droite ouvre la voie d’une alternative.
Jean-Jacques Boislaroussie
Rachel Lafontaine
Porte-paroles des Alternatifs
Au printemps de quoi rêvais-tu ?
Vieux monde clos comme une orange,
Faites que quelque chose change,
Et l’on croisait des inconnus
Riant aux anges
Au printemps de quoi rêvais-tu ?
Au printemps de quoi riais-tu ?
Jeune homme bleu de l’innocence,
Tout a couleur de l’espérance,
Que l’on se batte dans la rue
Ou qu’on y danse,
Au printemps de quoi riais-tu ?
Au printemps de quoi rêvais-tu ?
Poing levé des vieilles batailles,
Et qui sait pour quelles semailles,
Quand la grève épousant la rue
Bat la muraille,
Au printemps de quoi rêvais-tu ?
Au printemps de quoi doutais-tu ?
Mon amour que rien ne rassure
Il est victoire qui ne dure,
Que le temps d’un Ave, pas plus
Ou d’un parjure,
Au printemps de quoi doutais-tu ?
Au printemps de quoi rêves-tu ?
D’une autre fin à la romance,
Au bout du temps qui se balance,
Un chant à peine interrompu
D’autres s’élancent,
Au printemps de quoi rêves-tu ?
D’un printemps ininterrompu
Jean Ferrat