Communiqué des Alternatifs
13 février 2012
Après de nombreuses mesures d’austérité déjà brutalement appliquées, la nouvelle feuille de route imposée au peuple grec par la finance, le FMI et, en notre nom, par des représentants de l’Union européenne, déstructure et paupérise toujours plus la population et la société.
Ces "réformes" n’ont pas pour but de remédier aux dysfonctionnements du système fiscal, d’imposer à l’épiscopat de participer à l’effort social, de limiter des dépenses militaires extravagantes, ou de limiter les spéculations boursières hasardeuses. Ces "réformes", c’est l’application implacable du libéralisme de guerre à une économie malade.
L’ampleur de cette offensive, la dureté des sacrifices imposés, ouvrent une crise politique majeure : de nouvelles élections sont indispensables, ils provoquent indignation et colère du peuple grec : sa révolte est légitime.
Aune force politique se réclamant de la gauche ne peut accepter la carcan imposé aux grecs, aux portugais, aux espagnols au nom d’une politique européenne dictée par le capitalisme financier, et toutes doivent combattre le projet Merkel-Sarkozy de traité sur la discipline budgétaire.
La solidarité est indispensable, les Alternatifs s’associent à toutes les initiatives de soutien au peuple grec, son combat est le nôtre.
Les Alternatifs 13 février 2012