Communiqué des Alternatifs du 30 novembre 2011
Plus de trente ans après son apparition, l’épidémie est accentuée par l’exclusion sociale, les politiques libérales et sécuritaires, l’homo/transphobie, le racisme et la xénophobie… Il est urgent que les politiques prennent enfin la mesure de son ampleur, en particulier chez les populations les plus vulnérables, car souvent plus précarisées (femmes, migrant-e-s, personnes trans, prostitué-e-s, gays, usagers de drogues etc…).
Les réponses sont politiques, elles nécessitent le maintien et le renforcement du système de sécurité sociale (abolition des franchises médicales, amélioration des remboursements), et la mise en œuvre de véritables politiques de prévention, ciblées, et de dépistage massif.
Un meilleur financement des associations de lutte contre le SIDA et de santé communautaire est également nécessaire. Les pouvoirs publics doivent agir face à l’industrie pharmaceutique, notamment contre le brevetage des médicaments afin de permettre le développement de génériques à grande échelle), enfin les Etats doivent respecter leurs engagements en faveur de l’accès aux soins dans tous les pays, notamment ceux du Sud. Le 1er décembre, mobilisation.