Les Alternatifs et la campagne
des cantonales 2011 !
Elections cantonales :
20 et 27 mars 2011
Dans le Doubs :
rassemblement
PG - PCF - Les Alternatifs
soutenus par le NPA
Les résultats partiels (les 3 cantons dans lesquels se présentait un Alternatif) :
VERCEL |
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Résultats* 1er tour |
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supplément au n° 37 de février 2011
Édito
CONSTRUIRE ENSEMBLE UN TERRITOIRE DE RESISTANCE
Ces élections cantonales sont l’occasion de poursuivre la construction de l’unité à gauche du PS. Nationalement, comme pour les élections régionales de 2010, des accords, à configuration variables selon les territoires, ont été conclus entre les forces de la vraie gauche. Ils permettent de montrer que l’exigence de lutter ensemble, à la base, peut dépasser les divisions. Nous avons des différences et des divergences, mais ce qui nous rassemble est une volonté commune de combattre les diverses facettes de l’ordre libéral qui, en France comme dans toute l’Europe, remet en cause les droits sociaux et les services publics.
Il s’agit de mener une politique de rupture cohérente, applicable dans le champ des compétences des départements, changeant réellement la vie des gens en donnant la priorité aux besoins sociaux, écologiques et démocratiques contre les logiques capitalistes, libérales et productivistes.
Localement, l’accord qui lie Les Alternatifs à leurs partenaires - Parti Communiste, Parti de Gauche et NPA - permet de ne présenter qu’un seul candidat par canton pour les quatre partis. Nos différences n’ont pas été gommées par cet accord mais nous avons su mettre en avant ce qui unit et parler ouvertement de ce qui nous sépare. Même ces différences assumées, par les débats qu’elles provoquent entre nous, peuvent être sources d’enrichissement des idées que nous défendons.
Mais il ne faut pas oublier l’essentiel : notre rassemblement porte un projet qui nous dépasse. Il doit bien sûr répondre à l’attente de ceux qui refusent le social libéralisme et les compromis avec des politiques comme celles menées par les partis socialistes au pouvoir aujourd’hui en Grèce, en Espagne et au Portugal et mises en œuvre suite aux directives du FMI. Ceux-là savent qu’ensemble nous pouvons construire un pôle de radicalité porteur de changement ; ils s’éloigneront toutefois encore plus de l’action politique si nous ne savons pas les convaincre que notre rassemblement s’inscrit dans la durée.
Il reste tous les autres, ceux qui ont perdu les repères politiques élémentaires à force d’entendre des libéraux récupérer les thèmes de la gauche et de soi-disant socialistes appliquer des modèles économiques qui bénéficient aux plus riches, ceux qui se sont laissés abuser par le piège de l’individualisme tendu au service du profit maximum et immédiat. Ce sont ceux-là à qui nous devons proposer de nouveaux outils de démocratie et d’éducation populaire, en partant de leurs préoccupations les plus immédiates. Le monde est en train de muter sur le plan économique et environnemental et c’est avec le plus grand nombre que nous devons construire les réponses les mieux adaptées aux défis qui nous attendent.
C’est rassemblée que la vraie gauche pourra chasser la dictature du pouvoir financier et de ceux qui la servent au plus haut sommet de l’Etat et peser sur les décisions à tout niveau afin de répondre à l’urgence sociale et environnementale.
Marie-Odile CRABBÉ-DIAWARA
Vice-Présidente du Grand Besançon
Cet article est repris du site http://lesalternatifsdefranchecomte…