Liste présentée par les Alternatifs, la FASE et le NPA en Poitou-Charentes
Pour une Alternative à gauche signifie que nous voulons un changement radical sur le plan politique écologique et social. Pour nous, être à gauche veut dire mettre les femmes et les hommes au centre des préoccupations : nos vies passeront toujours avant les profits de quelques uns.
avec aussi Véronique Bamas (Charente), Gilles Suze (Charente-Maritime), Jean-Pierre Gay (Deux-Sèvres), Bruno Riondet (Vienne)
Les élections régionales interviennent à un moment où la crise précipite des centaines de milliers de personnes au chômage, généralise la précarité et aggrave la pauvreté.
Le capitalisme financier et ses spéculateurs portent l’entière responsabilité de cette crise. Il faut dire non à la politique de Sarkozy uniquement menée en faveur des classes sociales les plus favorisées et des pollueurs. Il faut une force unie pour s’opposer radicalement à ce gouvernement et imposer une logique différente.
Impuissantes face à la crise, les coalitions PS-PC-Verts qui gèrent les régions depuis 2004, n’ont pas tenu leurs promesses.
Les limites des compétences de la région n’en sont pas la seule cause. Il y en a d’autres : subventions aux entreprises privées qui ont finalement licencié et se sont délocalisées, établissements d’enseignement et de formation privés subventionnés au-delà des obligations légales, services publics de transport laissés au secteur privé, subventions aux particuliers qui s’apparentent à du clientélisme, démocratie participative restée une chimère.
La gauche institutionnelle accompagne le libéralisme. Elle gère les affaires sans remettre en cause la “fameuse” loi du marché que jamais personne n’a votée.
Urgence écologique
La course effrénée à la croissance et au profit menace la planète : réchauffement climatique, pillage des ressources naturelles, pollutions. La conférence de Copenhague fut un échec, car les gouvernements soutiennent chacun leurs industriels et leurs financiers. Ils pillent les réserves sans souci de l’avenir. L’industrie agroalimentaire pollue nos campagnes. Les OGM, pesticides et insecticides menacent les êtres vivants. La Taxe carbone, voulue par Sarkozy, pénalise les consommateurs qui n’ont pas d’autre choix pour se chauffer ou se déplacer, mais exonère toutes les industries les plus polluantes
Comment s’attaquer à la crise climatique si on ne s’oppose pas à la prolifération des transports routiers, aux modes de cultures et d’élevage intensifs ?
Urgence sociale et démocratique
Prenons nos affaires en main pour faire vivre la démocratie et imposer le contrôle des citoyens sur l’économie, la marche de la société et notre environnement.
Rien ne changera sans la mobilisation citoyenne la plus large, sans un “tous ensemble”. Aujourd’hui, en votant pour notre liste, vous pouvez dire que le capitalisme n’est pas notre seul avenir, que vous n’acceptez pas un système injuste, inégalitaire, discriminatoire.
Les premières victimes de la crise :
Les femmes subissent toujours les inégalités : chômage, précarité, temps partiels imposés, difficultés pour l’accès à la contraception ou à l’IVG, services de petite enfance trop rares, salaires inférieurs à responsabilité égale. Avec la crise, les femmes sont touchées encore plus que les hommes. Le combat pour l’égalité est toujours d’actualité.
Les étrangers vivent dans la précarité et quelquefois dans la clandestinité comme les "sans papiers". La société les marginalise honteusement ! Les patrons les exploitent sans vergogne ! Le gouvernement les pourchasse et les expulse en les désignant comme boucs émissaires. Nous sommes pour leur régularisation sans condition. Nous sommes pour le droit de vote de tous les étrangers aux élections locales.
Les jeunes sont frappés de plein fouet : chômage, précarité, difficultés d’accès au logement. Plus de la moitié des étudiants vivent sous le seuil de pauvreté. Les réformes en cours dans l’Education renforcent une école à deux vitesses qui marginalise le plus grand nombre. Ils sont de plus en plus victimes de mesures répressives.
Notre liste propose une rupture au niveau régional pour :
Ce que peut faire la région :
La politique régionale doit créer et soutenir des emplois utiles socialement et écologiquement responsables.
Pour une vraie rupture politique, il faut imposer un plan d’urgence au niveau national :
Contre les inégalités et les reculs sociaux, une liste vraiment à gauche.
Le PS n’assure plus son rôle de parti de gauche : il s’allie au Modem, accepte les traités néolibéraux européens, délègue ses cadres à la direction de l’OMC et du FMI.
Notre liste, soutenue par plusieurs partis et des citoyens indépendants vraiment de gauche, propose de rassembler la gauche anticapitaliste qui n’abandonne pas ses idéaux. Elle veut inverser les rapports de forces au sein même de la gauche pour battre la droite. La stratégie d’alliance du PS avec le centre n’est "payante" que pour la droite.
Nous vous appelons à voter massivement pour notre liste au premier tour.
En obtenant plus de 10%, elle pourra être présente au second tour pour donner aux électeurs et électrices la possibilité d’avoir des élus vraiment de gauche, des représentants qui défendent au quotidien les mesures que nous proposons.