Pour de nombreux observateurs, les résultats des élections européennes du 25 mai dans l’Etat espagnol ont constitué une « surprise » de taille et ont sensiblement modifié la donne politique dans ce pays. Mais, n’auraient-ils pas surtout traduit, d’une part, une crise de régime profonde et perceptible depuis plusieurs années et, d’autre part, une accumulation de forces résultant d’un nouveau cycle de luttes initié par le mouvement des indigné-e-s en mai 2011 (15-M) ? Cette crise de régime s’est notamment (...)